Pourriez-vous m'expliquer l'emploi du passé composé dans la proposition subordonnée.
Si vous vous référez à quelque chose qui s'est produit à moment précis dans le passé, non:
"(Hier), après que j'ai eu fini ce travail, je me suis rendu à la direction pour..."
Je dirais en fait même que la majorité des francophones font partie de cette catégorie-là. Je fais quant à moi partie de ceux qui l'emploient consciemment, sans toutefois prétendre que ce serait la seule forme possible.Je crois appartenir à une quatrième, qui l'utilise sans s'en rendre compte (avec "une fois que" par exemple).
Dans ce cas, l'infinitif passé est effectivement le tour le plus fréquent, mais l'infinitif passé surcomposé est également possible : après avoir eu fini ce travail…A mon avis, on peut aussi remplacer sans problème "après que + plus-que-parfait ou passé surcomposé par un infinitif à condition qu'il y ait le même sujet
[…] pourtant, dans bien des cas, elles seraient bien utiles : si l'on préfère le passé composé au passé simple (simple constat que l'on peut faire quotidiennement), il est normal d'utiliser le passé surcomposé pour exprimer l'antériorité plutôt que le passé antérieur qui est encore plus tombé en désuétude que le passé simple.
"Il est parti après que nous lui eûmes donné les recommandations d'usage",il est parti après que nous lui avons eu donné les recommandations dations d'usage."
Personnellement je n'emploierais jamais ici "après que" + verbe conjugué, mais toujours "quand" + verbe conjugué (ou "après que" + infinitif passé) :Si vous vous référez à une habitude que vous aviez à une certaine époque, oui:
"(Tous les jours/lundis), après que j'avais fini ce travail, je me rendais à la direction pour..."
Bravo et merci pour cette mise au point, Janpol ! Je suis toujours très choquée d'entendre des Français m'assurer que les temps surcomposés n'existent pas (sic) ... juste parce qu'à l'école, on a oublié de le leur dire !Pourquoi rencontre-t-on si peu les formes surcomposées ? etc. (voir post #12)
Oui, c'est exclu dans ce cas, car le plus-que-parfait demande un imparfait pour la principale, impliquant une habitude.j'ai d'abord fini ce travail et je me suis alors rendu à la direction, donc une suite de deux actions sans impliquer une habitude
est-il alors vraiment exclu, c'est-à-dire incorrect de dire ou d'écrire :
après que j'avais fini ce travail, je me suis rendu à la direction pour..." […]
après qu'il avait fini ce travail, je me suis rendu à la direction pour...
Pourquoi rencontre-t-on si peu les formes surcomposées ? [...] Parce que ces formes nous viennent tout droit des langues occitanes qu'il était mal vu de parler dans une France jacobine centraliste où les instituteurs punissaient les enfants qui prononçaient quelques mots de langue régionale...
Théorie du complot pas morte...
Le passé antérieur convient surtout si le verbe principal est au passé simple.je préfère : après que j'eus fini ce travail
S'il s'agit d'une habitude, je suis d'accord avec vous ; dans le cas contraire, non.Je ne trouve donc pas inapproprié d'utiliser le plus-que-parfait dans le contexte évoqué ci-dessus, dès lors que la principale est à l'imparfait.
le passé surcomposé n'étant pas utilisé spontanément dans toutes les régions, je crois qu'on considèrera que l'action de chasser est "peu antérieure" à celle de "reprendre" et que l'on aura tendance à dire, même si c"est incorrect, C'est seulement après qu'une rafale de vent a chassé les effluves qu'on a repris nos esprits
La longueur perçue d'une durée étant quelque chose de subjectif, ce n'est pas une question de temps, mais une question de séquence des événements.antérieure de plus longtemps
Ok, vous me rassurez.La longueur perçue d'une durée étant quelque chose de subjectif, ce n'est pas une question de temps, mais une question de séquence des événements.