c'est / il est <adjectif> (que / de / à)

Lore bat

Member
Mundua
Bonjour.
J'ai une doute: Pouquoi "il est nécessaire que tu prennes quelques jours de vacances" est correct?
Je pensais que la forme correct etait "c'est nécessaire que tu prennes quelques jours de vacances"...
Merci. :)

Note des modérateurs : Plusieurs fils ont été fusionnés pour créer celui-ci. Voir aussi c'est / il est + nom.
 
  • Bonjour Lore bat,

    En réalité, la forme théoriquement correcte est il est nécessaire que... Il s'agit d'une forme impersonnelle. Ce sera celle qu'il faudra privilégier à l'écrit.

    A l'oral, en revanche, on dit de plus en plus c'est nécessaire que... même si, grammaticalement, cette forme est incorrecte. Je ne vous conseille pas de l'utiliser à l'écrit.

    :)
     
    Toute d'abord, excusez-moi si cette question a été déjà fait. J'ai cherché le forum, mais je n'ai pas trouvé rien.

    Ma doute est très commune, je crois: quand est-qu'on emploi "C'est impossible" et "Il est impossible" (ou c'est difficile, c'est important, etc)?

    Je connais d'autres règles pour c'est x il est, mais pas pour des expressions comme "c'est impossible" .
    J'ai déjà cherché beaucoup et trouvé des explications variés. Mais aucune explication m'aidé vraiment, car j'ai cherché chez Google les deux expressions, et j'ai les trouvés dans les mêmes contextes.
    Est-ce que les deux sont également possibles? Est-ce qu'il y a des règles si je commence la phrase ou si l'expression est au milieu d'une phrase?

    Merci!
     
    Dans les formes impersonnelles, on dit

    - "Il est impossible/facile/difficile/important de..." + infinitif

    - et "c'est impossible" tout seul.

    Il est impossible de faire cinquante choses à la fois.

    Faire autant de choses à la fois ? C'est impossible !
     
    Merci beaucoup CABEZOTA! Je trouve que maintenant je serai au bon chemin pour choisir c'est/il est!

    Diriez-vous que dans cette phrase: "Il est possible de faire monter des escaliers à une vache, mais c'est impossible de la faire redescendre" (j'ai trouvé ça dans Google, dans un site français) on a employé "c'est impossible" parce que il est déjà après "Il est"?

    Une autre question:
    Je connais une règle qui dit
    "Il est tard" (adverbe tout seul)
    "C'est trop tard" (adverbe modifié)

    Mais on dit "c'est beau la vie", n'est-ce pas? Diriez-vous que dans ce cas la phrase veut dire "La vie? C'est beau."? C'est à dire, comme dans le cas de "Faire autant de choses à la fois ? C'est impossible !"?

    Merci!
     
    "Il est possible de faire monter des escaliers à une vache, mais c'est impossiblede la faire redescendre"

    Pour moi cette phrase est boîteuse ou relève d'un français relâché : Il est possible de faire monter des escaliers à une vache (!!), mais (il est) impossible de la faire redescendre.


    - Il est tard > oui
    - C'est tard > non (ou français relâché)

    - C'est trop tard > oui = il est trop tard pour revenir en arrière, les jeux sont faits.
    - Il est trop tard > oui = l'heure est trop avancée, je ne veux pas sortir, il est trop tard.

    Ces deux dernières expressions ont donc un sens légèrement différent.
     
    Il faut préciser, à la très juste observation de Cabezota, que cette erreur devient de plus en plus fréquente en français, malheureusement.

    Je complèterai aussi en disant que l'on ne peut pas utiliser c'est ... que ...

    Comme : C'est possible qu'il vienne demain. Il faudra dire : Il est possible qu'il vienne demain.
     
    Un doute m'est venu, si je disais:

    C'est drôle qu'on ne parle jamais de...(il est drôle??? ça me sonne mal!)
    Mais peut-être que je me trompe!
    J'ai un doute aussi pour d'autres expressions comme:
    c'est chouette que (il est chouette que??? jamais entendu)
    c'est dingue que tu ne puisse pas venir (il est dingue que?)
    merci
     
    Last edited by a moderator:
    Tes doutes sont fondés Stefano. :)
    Pour moi il s'agit ici d'expressions (c'est drôle, c'est chouette, c'est dingue) qu'on ne peut pas remplacer par le français plus châtié préconisé par Agnès, même si l'on met une proposition derrière.
     
    Il doit y avoir une règle quelque part :rolleyes: qui dit que....

    Bon, je ne sais pas du tout ce qu'elle dit ! Mais j'ai du mal à croire que ces phrases ne soient pas françaises, on les entend tous les jours :

    C'est drôle que tu me parles de cela maintenant
    C'est bizarre qu'il n'ait pas compris tout de suite
    C'est dingue que tu partes là-bas !
    C'est chouette que tu viennes avec nous !
    C'est curieux que je ne reçoive pas de réponse
    C'est dommage que ton ami ne puisse pas t'accompagner

    ... et je ne vois pas ce qu'on pourrait dire à la place !

    *Il est bizarre qu'il n'ait pas compris tout de suite ???? Ca me paraît.. bizarre !

    Avec d'autres adjectifs, par contre, la tournure "il est... que" sonne mieux :
    Il est vrai qu'il a très peu de temps en ce moment
    Il est possible que nous arrivions ce soir

    .... Il me semble que les deux doivent être possible... peut-être, là encore, la norme est-elle en train de changer ?
     
    J'ai peut-être une explication. Les autres confirmeront ou infirmeront. Pour moi, c'est une question d'habitude de l'oreille. Nous sommes tellement habitués à entendre c'est drôle que que nous finissons par trouver il est drôle que bizarre. Il n'empêche que il est drôle que reste la formule officiellement correcte.

    Après, selon l'adjectif utilisé, le passage de il est à c'est sera plus ou moins entré dans les mœurs.
    Par ordre de fréquence croissante dans le langage parlé :

    C'est possible que nous arrivions ce soir
    C'est vrai qu'il a très peu de temps en ce moment
    C'est curieux que je ne reçoive pas de réponse
    C'est drôle que tu me parles de cela maintenant
    C'est bizarre qu'il n'ait pas compris tout de suite
    C'est dommage que ton ami ne puisse pas t'accompagner
    C'est dingue que tu partes là-bas !
    C'est chouette que tu viennes avec nous !

    On le voit, "il es vrai" et surtout "il est possible" font de la résistance.

    Pour c'est dingue et c'est chouette c'est, naturellement, le registre populaire de l'adjectif qui impose l'utilisation de c'est, plus relâché.
     
    J'ajoute qu'on peut utiliser l'expression "c'est clair" sans rien ajouter alors qu'on ne peut pas dire "il est clair".

    "Il est intelligent" :tick:
    "C'est clair." :tick:
    "Il est clair." :cross:
    (c'est un emploi fréquent chez les jeunes surtout)
     
    Il est intelligent. C'est clair.
    ou bien
    Il est clair qu'il est intelligent.

    Il est clair+ que phase
    C'est bien ça que vous voulez dire?

    Merci!!!:p
     
    Il est intelligent. C'est clair. :tick:
    ou bien
    Il est clair qu'il est intelligent. :tick:
    Mais je pense que
    "C'est clair qu'il est intelligent" :tick: marche aussi. :)
     
    A mon avis, il faut encore ajouter une chose:

    Vous pouvez utiliser 'il est clair' ou 'c'est clair' (avec la différence déjà mentionnée) dans des phrases comme:
    Il est / C'est clair qu'il ne viendra plus.
    Ce qui est clair suit donc l'expression 'il est / c'est clair'.

    Mais je pense que vous pouvez seulement dire:
    'Il ne viendra plus, c'est clair.'
    Ici, 'il est clair' n'est pas possible.
    La raison en est que dans une telle phrase, ce n'est plus clair qui ou quoi est ce 'il'. Est-ce que c'est un 'il' impersonnel (ce que vous voulez)?
    Ou est-ce que ce 'il' se rapporte à qc. qui est masculin, un texte par exemple?
    Donc, pour éviter des malentendus, c'est seulement le premier type de construction qui est possible.

    Bon, je vois que ma réponse vient un peu tard ...
     
    Il faut bien noter que c'est + adjectif que ... est à réserver à l'oral. À l'écrit, il convient d'utiliser il est + adjectif que ...

    Bien entendu, il ne faut pas confondre avec la formule d'insistance, comme : C'est moi qui l'ai vu la première ! qui, elle, est parfaitement correcte (et même recommandée !) à l'écrit. :p
     
    Bonjour !

    On m'a appris que l'on dit "il est interdit de...", mais "c'est interdit" :
    - Il est interdit de fumer.
    - Fumer ? C'est interdit.

    Mais je trouve souvent pas mal de phrases comme :
    - C'est interdit de télécharger
    - Est-ce que c'est possible de changer le firmware ?

    Ces phrases sont-elles aussi correctes ? Ou il est (c'est :)) toujours nécessaire de dire "il est interdit de...", "il est possible de..." ?

    Merci.
     
    elles font parties de la langue courante, mais il vaut mieux les éviter dans un document écrit ou face à quelqu'un qui à un niveau de langue élevé.
    il y a d'autres exemple du même type:
    qu'est ce que tu as dans la main? c'est des crayons.
    ce type de tournure est utilisée quotidiennement mais n'est pas correcte:
    il faut dire "se sont des crayons"
    le "c'est" est devenu une sorte de ponctuation dans le langage courant!
     
    Comme le souligne Cat', ce sont des choses que l'on dit toute la journée, mais qui ne sont pas très élégantes. Je ne pense pas que ce soit véritablement incorrect mais plutôt à éviter.
    Ce qu'on t'a appris me semble très bien :
    il est interdit de...
    C'est interdit.


    Dans le langage parlé et familièrement, les autres phrases sont acceptables :
    "Est-ce que c'est interdit de... ?"... surtout si le vocabulaire est, lui aussi, d'un niveau de langue plus relâché :
    "C'est défendu de fumer, ici ?" ("défendu" est plus familier que "interdit")

    Cat' surveille ta ponctuation et ton orthographe ! Les étrangers nous surveillent et ne nous passent rien, ils ont l'oeil ! ;)
     
    Je me demande s'il y a une difference entre deux phrases ci-dessous et laquelle est plus naturelle dans la langue francaise "parlee"?

    1. C'est difficile pour moi de le faire.
    2. Il est difficile pour moi de le faire.

    En plus, j'ai vu un journal avec une phrase comme celle-ci: C'est difficile a imaginer.

    Effectivement ca pose deux problemes: le choix entre C'est/Il est (moi, je prefere en general C'est...) et le choix d'une preposition de/a.

    Merci de m'eclairer.
     
    la plus naturelle est certainement la première "c'est difficile pour moi de le faire"

    Quant au choix entre "de" et "à", c'est difficile à expliquer car ça sort sans réfléchir quand je parle ou écris :D

    Je dirais qu'en général on met "de" quand il y a un complément du verbe et "à" quand il n'y en pas, mais ça reste une supposition... donc si quelqu'un le sait mieux que moi :)
     
    On m'a appris : C'est difficile. Mais suivi d'un object : Il est difficile d'apprendre l'anglais. Ou: Apprendre l'anglais, c'est difficile.
    Ça, c'est ma façon de parler, mais je ne suis pas prof. :D
     
    difficile à/de...
    Juste un exemple : je parle d'un naufragé :
    1 - Qu'il ait pu survivre 3 heures dans de l'eau glacée, c'est difficile à imaginer.
    2 - Il est difficile d'imaginer qu'il ait pu survivre 3 heures dans de l'eau glacée.
    1 : ce que l'on imagine difficilement est énoncé d'abord et repris par "c'"; la phrase pourrait être "Qu'il ait pu survivre 3 heures dans de l'eau glacée est difficile à imaginer" ("Qu'il ait pu survivre 3 heures dans de l'eau glacée" est sujet de "est")
    2 :" imaginer" est suivi d'un complément : "qu'il ait pu survivre 3 heures dans de l'eau glacée".
     
    Il y a aussi cette distinction à faire: C'est (ou ce ___ est) ___ à + INF a un sens plutôt passif; Il est ____ de + INF a un sens actif. Comparons ces phrases --

    Ce livre est facile à lire. / Il est facile de lire ce livre.
    Cette chanson est agréable à écouter. / Il est agréable d'écouter cette musique.

    Dans les premières phrases des deux paires, les sujets subissent les actions de lire et d'écouter. Dans les secondes phrases, c'est l'inverse - les actions agissent sur les compléments.
     
    C'est plus difficile que je ne le crois, :tick:
    Il est plus difficile que je ne le crois?:cross: (du moins sans savoir ce que tu crois)
    Il est plus difficile que je ne le crois DE ......... on attend la suite
     
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    On m'avait appris comme cela:

    C'est plus difficile. Il faut que tu étudies...

    Il est plus difficile que .... n'importe quoi.:confused:

    Merci beaucoup
     
    Last edited by a moderator:
    Je ne suis pas sûr de comprendre la question.

    Pour préciser ce que je disais avec cet exemple
    On peut dire:
    Il est plus difficile que je ne crois d'étudier. (de lire ... de + infinitif)
    Il est plus difficile de lire que de ... (autre infinitif)
     
    Last edited by a moderator:
    Mon doute part du fait de ne savoir quand et comment peut-on utiliser "c'est" ou "il est" suivis d'un adjectif. Je croyais en savoir mais, après avoir vu le titre de ce fil, je m'y perds. :confused:

    Tes exemples sont bien clairs:
    Il est plus difficile que...
    Il est plus difficile de...

    Mais, pourquoi vous dites "C'est plus difficile que..."

    Je pensais que cette manière d'utiliser c'est avec un adjectif était réservée aux affirmations comme celle-ci: "Oui, c'est plus difficile.", "C'est évident." et que dire "c'est plus difficile que je ne le croît" était incorrect.

    C'est-à-dire,
    "Il est évident que les oiseaux volent."
    et
    "Oui, c'est évident." Point.

    J'ai du mal à m'expliquer bien en français.
    Je vous en remercie doublement.
     
    Last edited by a moderator:
    Mon doute part du fait de ne savoir quand et comment peut-on utiliser "c'est" ou "il est" suivis d'un adjectif. Je croyais en savoir mais, après avoir vu le titre de ce fil, je m'y perds. :confused:
    C'est assez compréhensible.
    Le titre de ce fil est une phrase qui cumule les difficultés. En plus c'est une tournure assez savante et qui n'est pas employée tous les jours par tout le monde. Donc, de mon point de vue, pas la peine de perdre ses certitudes pour ça.
    Dans la vie de tous les jours la plupart des gens disent : "c'est plus difficile que ce que je pensais/ croyais". C'est beaucoup moins "chic", mais tout le monde comprend, et on évite les risques de folie :D

    et que dire "c'est plus difficile que je ne le croît:cross:" était incorrect.
    C'est correct si on utilise le bon verbe bien conjugué : croire (je crois:tick:) et non croître (je croîs:cross:) !
    Une phrase qui cumule les difficultés!
     
    D'accord, il y avait une erreur à la conjugaison que je n'avais pas vue:eek:

    Mais je continue de demander, sans tenir en compte les difficultés cumulées ("ne" explétif, je suppose), si:

    Est-il grammaticalement correct dire:

    C'est plus difficile que je ne le crois,
    au lieu de
    Il est plus difficile que je ne le crois.

    Merci à nouveau
     
    Last edited by a moderator:
    En principe, on dit: il est plus difficile (ou familièrement, c'est plus difficile) lorsqu'on introduit le vrai sujet de la phrase.

    Il est (C'est) plus difficile que je (le) croyais de lire le grec classique.
    Par contre, on emploie C'est lorsque le vrai sujet a déjà été abordé.

    J'ai essayé de lire le grec classique, mais c'est plus difficile que je ne le croyais.
     
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    Bonjour!

    Je viens d'apprendre que l'expression « il est dommage que » est écrite et surtout archaïque, qu'on ne parle plus comme ça. Est-ce que c'est vrai? Est-ce qu'il faut la remplacer par « c'est dommage que »?
     
    Archaïque ?
    Non ce n'est pas vrai.
    De toute façon cela n'a rien à voir avec le mot "dommage".
    "Il est dommage qu'il soit si tard" est un exemple de phrase à deux sujets.
    (Comme "il est difficile de se réveiller")
    Le premier sujet "il" est appelé sujet grammatical ou sujet apparent. C'est lui qui conjugue le verbe.
    Le deuxième sujet est "qu'il soit si tard" ou "de se réveiller" On l'appelle "sujet réel" même si ce n'est pas lui qui conjugue le verbe.

    Il y a deux mots possibles pour former un sujet apparent : "il" et "ce".
    "Il" est un peu plus élégant, vous pouvez le réservez pour l'écrit. (Mais ce n'est pas archaïque du tout)
    "ce" est plus courant.
     
    Mais on ne peut pas vraiment comparer dommage et difficile. Le premier est un nom, le deuxième un adjectif. Il est également vrai que la forme Il est dommage que est plus recherchée, mais C'est dommage que est courant depuis très longtemps.
     
    Last edited by a moderator:
    Mais ça c'est la différence entre "il est xxx" et "c'est xxx" non ? Il est difficile de comprendre pourquoi elle a..." "c'est difficile de comprendre pourquoi elle a..." - le premier est plus "correct".
     
    Last edited by a moderator:
    J'ai écrit "Il est beau de recommencer" mais mon chef veut corriger avec "c'est beau de recommencer".
    Je trouve "c'est" plus dans le registre de la langue parlée et je ne comprends pas ce qui ne va pas dans mon "il est beau".
    Qu'en pensez-vous ?
     
    Bonjour!!

    Je me demande laquelle de ces phrases-ci est la meilleure:

    C'est / Il est difficile pour moi de + inf.

    Ce m'est / Il m'est difficile de + inf.


    Merci
     
    Last edited by a moderator:
    Bonsoir,

    C'est / Il est difficile pour moi de + inf. Les deux sont correctes

    Il m'est difficile de + inf. correcte

    Ce m'est est difficile de + inf. Ce me semble bizarre. Plutôt cela ou ça

    J'ai une préférence pour le second type de phrase.
     
    Le Païen a donné de bons exemples:

    Ce livre est facile à lire. / Il est facile de lire ce livre.

    Mais on peut l'expliquer autrement:

    1) C'est facile/difficile à lire.
    "Ce" remplace un sujet concret, c'est-à-dire "ce livre": Ce livre est facile/difficile à lire.

    2) Il est facile/difficile de lire QC.
    "Il" est impersonnel comme par ex. dans la phrase Il faut se lever tôt. Bref, "il" n'exprime aucune personne ou chose. Dans ce cas-là, on utilise la préposition "de".
    A l'oral, on remplace souvent ce "il" impersonnel par "ce" - qui est donc impersonnel aussi! A partir de là on dit aussi: C'est facile/difficile de lire QC. (mais l'infinitif a un objet ici!)
     
    Ce livre est facile à lire. / Il est facile de lire ce livre.
    1) C'est facile/difficile à lire.
    "Ce" remplace un sujet concret, c'est-à-dire "ce livre": Ce livre est facile/difficile à lire.

    Pour remplacer un objet concret comme Ce livre, je dirais Il est facile à lire.


     
    Peut-être bien, dans la mesure où il est assez naturel de penser à l'auteur en même temps que l'on parle de l'une de ses œuvres.

    A l'opposé, l'on dirait facilement c'est difficile à lire en parlant d'un texte ou d'une œuvre que l'on n'apprécie pas ou même de toute l'oeuvre d'un auteur que l'on n'aime pas.

    Je parlerais juste d'une tendance, ici, sans prétendre du tout y voir une règle.
     
    Le Il impersonnel (Il est facile de...) est une tournure plus élégante que C'est ...
    Le sens est le même, à moins que la suite de la phrase ne cache des surprises.
     
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