Y a-t-il un equivalent français pour traduire "Do you identify as... ? he/she/they"
Non binarité (Wikipédia)Plusieurs pronoms ont été inventés pour pallier l'absence de pronom neutre en français : le pronom « iel » (aussi écrit « yel ») est le plus utilisé selon une enquête de La vie en Queer. Il existent d'autres formes pronominales néologiques telles que « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », ou « ele », ainsi que le pronom neutre « al » et ses flexions (accords) neutres « an, aine, aire, al, x, z ».
Non, le pronom on ne s'emploie pas dans ce cas, pour la simple et bonne raison qu'il ne peut fonctionner que comme sujet. Il n'existe en effet aucun pronom personnel indéfini complément d'objet en français.Alors est-ce que vous voulez dire que pour les personnes non-binaires on utilise "on" tout simplement?
Ça ne se fait pas du tout en français.En Anglais, ça devient de plus en plus commun de se présenter en précisant ses pronoms.
Il s'agit du they singulier, cf. EN: they, them, their - as singular pronouns for unknown or unspecified gender.Je ne comprends pas bien votre réponse : "they/them" n'ont a priori pas de genre en anglais, ce sont des pluriels qui ne varient pas selon le genre.
Mary Smith (she, her, hers)
Robbie Jones (he, him, his)
...cela se trouve surtout chez des gens issus d'un parcours universitaire et en général dans le milieu académique.Sammie Donaldson (they, them, theirs)
The "Why this?" link leads to a 4-page resource on pronouns put out by GLSEN, "an American education organization working to end discrimination, harassment, and bullying based on sexual orientation, gender identity and gender expression and to prompt LGBT cultural inclusion and awareness in K-12 schools." (I had to look it up.)
Ne vous en déplaise, vous avez la même réaction que mes grands-parents et ce n'est pas la réaction des personnes plus jeunes. Ma fille pousserait des hurlements en lisant cela !Certaines personnes de ce milieu ont apparemment « inventé » des pronoms comme iel, mais ceux-ci ne sont jamais utilisés dans la pratique, en tout cas en Europe. Je ne les ai encore jamais rencontrés en ce qui me concerne. Pire, avant de lire ce fil ainsi que l'article Wikipédia indiqué ci-dessus, je n'avais encore jamais entendu parler de ce pronom bâtard et je ne l'aurais même tout simplement pas compris. En lisant le message initial de dmalynn, j'ai ainsi immédiatement pensé à une coquille !
NON !!! Et jamais, j'espère ;-)
Bonjour cac_teach(Il est possible que je vous aie mal compris mais quand même je vois très peu d'explications alternatives.)
Chez nous? C'est en lisant ce fil que je recontre le terme pour la première fois!Je confirme que "iel" est utilisé de plus en plus.
Alain Damasio l'a utilisé dans son derniers roman, Les Furtifs (qui ne traite pourtant pas particulièrement de non-binarité).Chez nous? C'est en lisant ce fil que je recontre le terme pour la première fois!
nan, c'était pour moé, mais je l'avais mérité, je suis le tenant du formol dans cette histoire50 ans? Pas moé
Merci beaucoup d'avoir expliqué davantage. Je comprends beaucoup mieux votre perspective et suis aussi heureux de votre réponse inclusive. Un grand merci et mes excuses profondes d'avoir trop vite supposé vos croyances!Bonjour cac_teach
Non, il ne s'agit pas de haine envers les personnes non binaires, mais du souhait de ne pas voir notre langue subir des évolutions majeures sous la pression de groupes minoritaires, aussi respectables soient-ils.
A titre personnel j'ai 54 ans, et beaucoup de mal à lire de façon fluide un texte écrit en écriture inclusive, cela m'agace beaucoup. Cet agacement concerne l'atteinte à ma langue natale, pas la vie privée de mes contemporains, qui sont bien libres d'agir comme ils le veulent.
Mais comme dit locape, qu'importe nos positions individuelles, l'avenir nous dira si ces évolutions entrent dans les mœurs ou pas.
Quant-au sujet, je n'ai jamais entendu employer les pronoms alternatifs à l'oral, mais je les ai parfois rencontrés dans mes lectures. Certains journaux nationaux ont ouvert leurs colonnes à des articles employant l'écriture inclusive.
Bravo pour cet effort de retenir la montée de la marée. Tu t'inspires sans doute du Roi Cnut.NON !!! Et jamais, j'espère ;-)
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Le seul "neutre" est le pronom "on".
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Tableau des néologismes non-binaires :
Masculin Feminin Formes non-binaires Pronom personnel singulier il elle iel, yel, ielle, ael, æl, aël, ol, olle, ille, ul,ulle, al, i, im, em,el, elli, yol Pronoms toniques lui/ eux elle/ elles ill, ellui, elleux, euxes Article définis le la lu, li, lia, lae, lo, lea,le.a, le-a, la-e, læ, ly, l' Articles indéfinis un une um, om, on, im, an, un.e, uno, unu, yn Déterminant possessif mon/ ton/ son ma/ ta/ sa mo/ to/ so man/ tan/ san/ maon/tan/saon/ma.on/ ta.on/ sa.on
Juste pour nuancer un peu la question, sinon la réponse, le tableau de Michelvar ci-dessus montre qu’« iel » fait effectivement partie des néologismes existants, mais la question de la pratique dépend largement de votre public. Comme plusieurs ici, je n’avais jamais vu l’un ou l’autre de ces pronoms avant de lire cette discussion, et ce n’est pas faute d’entendre constamment parler de gender issues – sauf que c’est généralement sur des sites anglophones. Si vous faites une recherche du genre site:twitter.com pronom "iel", vous le verrez effectivement en usage dans la « bio » de certaines personnes. Donc reste à savoir à qui vous vous adressez pour déterminer s’il faudra l’expliquer avant de l’utiliser. Je me risquerais à présumer qu’une importante majorité de la francophonie ne reconnaîtrait pas ces mots à l’heure actuelle et serait bien confuse de tomber dessus.Sans vouloir commettre aucune offense, j'aimerais attendre que quelqu'un avec de l'expérience par rapport à ce sujet réponde. Je connais les règles grammaticales et les problèmes qu'elles posent par rapport à la situation dont on parle. C'est justement pour cela que j'ai posé cette question. J'aimerais savoir ce qu'on dit EN PRATIQUE, même s'il s'agit des mots qui n'apparaissent pas dans des dictionnaires.
Non, il ne s'agit pas de haine envers les personnes non binaires, mais du souhait de ne pas voir notre langue subir des évolutions majeures sous la pression de groupes minoritaires, aussi respectables soient-ils.
Souvent, oui, et l'équilibre final est un mélange entre la fougue de cette minorité et l'opposition de la majorité, ce qui évite de faire n'importe quoi.Est-ce que les langues n'évoluent pas toujours sous l'influence de minorités?
Je viens de me rendre compte que personne dans ce fil ne s'est identifié en tant que LGBTQ+ et Francophone.
Merci pour cette source et ce tableau. Il n'indique toutefois pas la forme COD ; comment traduire "I've known them for years" (en parlant d'une personne non binaire) par exemple ? Merci.Pour tenter de répondre à la question d'origine, il peut être utile de citer les propositions actuellement poussées en France par les différentes sensibilités des groupes qui souhaitent l'apparition d'un genre non-binaire (source wikipedia):
Tableau des néologismes non-binaires :
Masculin Feminin Formes non-binaires Pronom personnel singulier il elle iel, yel, ielle, ael, æl, aël, ol, olle, ille, ul,ulle, al, i, im, em,el, elli, yol Pronoms toniques lui/ eux elle/ elles ill, ellui, elleux, euxes Article définis le la lu, li, lia, lae, lo, lea,le.a, le-a, la-e, læ, ly, l' Articles indéfinis un une um, om, on, im, an, un.e, uno, unu, yn Déterminant possessif mon/ ton/ son ma/ ta/ sa mo/ to/ so man/ tan/ san/ maon/tan/saon/ma.on/ ta.on/ sa.on
Oui, c'est le seul élément "facile" en français de ce point de vue là.Il y a juste une chose qui me turlupine : pourquoi faudrait-il modifier les déterminants possessifs ?
Ah, oui. Je n'y avais pas pensé.C'est peut-être pour le cas où l'on met une personne après le déterminant possessif ?
Bref, "iel," c'est bien plus simple à dire à l'oral que "ils et elles" et il s'agit d'un mélange tout à fait naturel des deux mots. En pratique, il est compréhensible par tout francophone à l'oral (même par les gens qui vont me contredire par principe), bien qu'il puisse paraître bizarre à l'écrit. Il fait tout aussi partie de la langue française que les mots issus du verlan ou les abréviations usuelles -- donc c'est quoi le blèm?
...comment traduire "I've known them for years" (en parlant d'une personne non binaire) par exemple ?...
Je pense qu'on peut utiliser la partie "article défini" du tableau.comment traduire "I've known them for years"