Bonjour LV4-26,
Personnellement, après "le seul, premier, dernier, principal, unique..." (mais pas après les "vrais" superlatifs comme meilleur), j'utilise spontanément l'indicatif quand la phrase au futur passe mieux.
Ici, j'aurais dit et écrit "l'avance technologique et scientifique
est bien la première chose qu'on
prend en compte dans l'étude des civilisations"
Or au futur, "l'avance technologique et scientifique sera bien la première chose qu'on prendra en compte..." passe très bien.
Peut-être est ce par logique inconsciente de ne pas changer de mode (indicatif/subjonctif) ?
D'ailleurs, je pense pour ma part que l'indicatif après "le seul, premier, dernier, principal, unique..." est plus fréquent de nos jours (tant à l'oral que dans les écrits actuels), que le subjonctif. J'ai l'impression que cette opinion n'est pas majoritaire ici, vu les citations de grammaire précédentes, ainsi que les nombreux avis qui pensent le contraire.
J'ai été très intéressé par la citation de CapnPrep « Le subjonctif met l'accent sur le jeu des possibles et la sélection ou la restriction qui s'opère » (Riegel et al., p. 327), car j'ai effectivement l'impression que l'usage actuel est (toujours dans le cas de seul, premier, dernier, ...) :
- d'utiliser l'indicatif quand on désigne fortement l'objet dont on parle ("la principale erreur qu'il a faite, c'est de..." : cette erreur là, et pas une autre)
- d'utiliser le subjonctif quand on fait une référence faible à l'objet, et plus forte au groupe possible. ("la principale erreur qu'il ait faite, c'est..." : une erreur dans le groupe de toutes les erreurs possibles que l'on considère).
Cordialement, et sans intention polémique

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Frenchrescue.