D'accord, mais cela ne change en rien la question de l'accord. Si on fait l'accord avec l'ensemble des donneurs, les deux ordres des noms donnent exactement le même accord au masculin pluriel, sans ambiguïté de sens puisqu'aucun des deux substantifs n'est masculin pluriel :
le réconfort et l'amitié qu'elle leur a apportés → accord avec l'ensemble des donneurs
l'amitié et le réconfort qu'elle leur a apportés → accord avec l'ensemble des donneurs
Le problème survient pour l'accord avec le donneur le plus proche, donc au singulier (masculin ou féminin selon le genre du dernier substantif). Il suggère en effet que seul le dernier nom est qualifié par la proposition relative plutôt que les deux.
le réconfort et l'amitié qu'elle leur a apportée → deux possibilités :
- règle classique de l'accord avec l'ensemble des donneurs : seule l'amitié leur a été apportée
- règle rare et désuète de l'accord avec le donneur le plus proche : le réconfort et l'amitié leur ont été apportés
Le problème avec cette deuxième règle est qu'elle rend la phrase ambiguë : est-ce que c'est l'ensemble des donneurs qui sont qualifiés par la proposition relative ou est-ce seulement le dernier ? Il est donc préférable d'éviter l'accord avec le donneur le plus proche pour cette raison.