Bonsoir !
Est-il possible dans les phrases suivantes remplacer le participe présent par le gérondif ? Et si oui, quelles nuances sémantiques ajoute chacun de ces moyens grammaticaux ? Merce d’avance !
... je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future (Chateaubriand)
Quand le soir était venu, reprenant le chemin de ma retraite, je m'arrêtais sur les ponts pour voir se coucher le soleil. (Chateaubriand)
Chactas, étendant les bras dans l'ombre et prenant le bras de son fils, lui cria d'un ton ému ... (Chateaubriand)
À ces accents, le frère d'Amélie, revenant à lui et rougissant de son trouble, pria son père de lui pardonner. (Chateaubriand)
je hais cette vanité qui s’occupe d’elle-même en racontant le mal qu’elle a fait, qui a la prétention de se faire plaindre en se décrivant, et qui, planant indestructible au milieu des ruines, s’analyse au lieu de se repentir. (B. Constant)
J’errais plongé dans cette rêverie, toujours sans plan fixe, ne me disant point qu’il fallait rompre avec Ellénore, n’ayant de la réalité qu’une idée sourde et confuse, et dans l’état d’un homme accablé de peine, que le sommeil a consolé par un songe, et qui pressent que ce songe va finir. (B. Constant)