quand la ville appareille

nasrinklz43

Senior Member
Turc
Bonjour à tous
“Je suis l’enfant perdu qu’un seul regard éveille
Celui qui lève l’ancre quand la ville appareille” (George Haldas)
je comprend ainsi: je lève l'ancre et la ville s'éloigne de moi. Je vourais m’assurer, s’il vous plaît, de ce concepte.
Grand Merci d’avance
 
  • Si la phrase était : Celui qui lève l'ancre quand le bateau /navire appareille, le sens serait au premier degré, évident. La personne serait sur le bateau et tirerait l'ancre, la décollerait du fond, ce qui permet techniquement au bateau de partir (avec la personne à son bord).
    Est-ce que c'est l'idée ici ? Celui qui permet à la ville de s'éloigner ? Une sorte de déclencheur ?
     
    C'est une hypallage : le poète prête à la ville une action qui est en réalité faite par le navire à bord duquel se trouve celui qui lève l'ancre.
     
    ... Peut-être ne faut-il tout simplement pas prendre ces expressions au pied de la lettre ?

    Pour moi, "quand la ville appareille" pourrait se référer au matin, lorsque la ville s'éveille et avec elle tous ceux qui la font vivre par leur activité.

    Et "celui qui lève l'acre" pourrait alors ne désigner que la personne qui quitte cette ville, toujours dans le cadre de cette métaphore maritime.

    ... ou bien il n'y a ici aucun "départ", mais juste une activité ("lever l'ancre", "appareiller" n'étant alors que des métaphores).
     
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    Pour moi, "quand la ville appareille" pourrait se référer au matin, lorsque la ville s'éveille et avec elle tous ceux qui la font vivre par leur activité.
    :thumbsup:
    A la fin du poème, intitulé Vigile, la ville (= tu) s'endort, donc cette interprétation est très plausible.
    O les soleils du soir
    Ô la part des abeilles
    Je suis quand tu t'endors
    le grain obscur qui veille
     
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